J’ai été heureuse de voir une programmation relative à l’intégration du territoire algonquin et à la culture autochtone dans le cadre de la SAO 2014. Veuillez…

Linda Manning
Agrégée supérieure, Université d'Ottawa
Le PLIO contribue à regrouper et à partager des ressources limitées en maximisant l’effet d’une approche collective dans le domaine de l’enseignement.

Walter Piovesan
Directeur adjoint en éducation, Ottawa Carleton District School Board
La SAO permet aux participants de sentir qu’ils font partie de la collectivité et elle permet à la collectivité d’améliorer sa capacité d’attraction et de rétention…

Caroline Andrew
Prefesseur, Université d'Ottawa
La Ville d’Ottawa continuera à jouer un rôle prépondérant pour la mise en œuvre de la Stratégie pour l’immigration à Ottawa, tout comme pour la fondation du PLIO.  

Steve Desroches
Conseiller municipal et maire suppléant d’Ottawa
Le Collège Algonquin a vraiment accueilli le monde entier hier! D’Irak, d’Iran, ou de Russie, et bien d’autres pays, nous avons accueilli près de 150 nouveaux arrivants…

Collège Algonquin
Comité organisateur pour la SAO 2014
Notre partenariat avec le PLIO est d’importance cruciale pour assurer la réussite de nos clients. La participation du PLIO a dynamisé nos projets.

Ying Xie
Gestionnaire, Ottawa Chinese Community Services Centre
La collectivité dans son ensemble, y compris les immigrants, profite du travail du PLIO. En peu de temps, nous avons semé ensemble des graines pour le développement d’Ottawa.

Dick Stewart
Conseil du PLIO
Historiquement, les immigrants ont toujours joué un rôle important à Ottawa. Ils participent à notre prospérité économique, diversifient notre culture et contribuent…

Jim Watson
Maire d'Ottawa
Les immigrants sont essentiels pour Ottawa. Il est crucial de reconnaître leur contribution à notre vitalité culturelle et économique.

Jessica Brichta
Le Conference Board du Canada
Le Centre de services communautaires chinois d’Ottawa est tellement heureux de s’être joint à la table sectorielle sur la santé et le bienêtre du PLIO. Il est clair…

Wendy Tang, Centre de services communautaires chinois d’Ottawa

Dre Vera Etches sur les leçons apprises de la pandémie de COVID-19 et des idées pour l’avenir

December 30, 2021

Dre Vera Etches, médecin chef en santé publique d’Ottawa, a partagé son point de vue unique en tant que médecin chef en santé publique sur la pandémie et ce qu’elle a dévoilé des faiblesses et des forces d’Ottawa. Elle a aussi parlé des plans en préparation de Santé publique Ottawa pour améliorer les résultats communautaires après la Covid.

Ci-dessous se trouvent quelques unes des idées avancées par Dre Etches lors du 6e Forum bisannuel sur l’immigration d’Ottawa qui s’est tenu les 22 et 23 novembre 2021.

Cinq points saillants des réflexions du Dre Etches

  1. Un leadeurship réfléchi

Dre Etches a réfléchi sur les façons dont ses origines comme colon au Canada, et ses premières expériences quand elle a grandi sur les territoires Gitxsan dans le Nord-ouest de la Colombie-Britannique ont façonné son travail comme médecin chef pendant cette pandémie. De ses parents et de la communauté où elle a grandi, Dre Etches a appris le sens de la curiosité, la nécessité de ne jamais cesser d’apprendre, et la valeur de la justice sociale. Gitxsan est reconnue pour avoir été la première communauté au Canada qui a fait en sorte que l’histoire orale et les histoires traditionnelles soient reconnues comme preuves recevables devant les cours. Comme colon, elle était consciente des limites de ses perspectives, consciente de ce qu’elle pourrait ne pas savoir des communautés touchées disproportionnellement par la pandémie.

Dre Etches a parlé de l’importance de réfléchir avec d’autres chefs de file pour analyser la situation et en tirer des leçons. Elle et Hindia Mohamoud, directrice du PLIO, se sont rencontrées toutes les deux semaines pour réfléchir aux expériences des populations immigrantes racialisées, à ce que la pandémie nous disait des inégalités, et comment on pourrait transformer le système positivement, pour ne pas retourner aux conditions pré-pandémie qui ont créé des inégalités profondes que l’on a pu observées pendant la pandémie.

  1. Le racisme systémique est la cause première de toutes les causes principales

Le racisme a été reconnu par le Conseil de santé d’Ottawa comme un problème de santé publique qui est sous-jacent à tous les autres déterminants sociaux de la santé (éducation, emploi, développement dans la petite enfance, logement, etc.). Cette reconnaissance est différente de ce qui tend à être enseigné dans les écoles à savoir que le racisme et la discrimination font partie des déterminants sociaux de la santé. En revanche, la grande leçon de la Covid est que le racisme et la discrimination sont les racines des inégalités de tous les déterminants de la santé – la cause première de toutes les causes derrière les conséquences disproportionnées de la Covid.

  1. Données sociodémographiques désagrégées

Santé publique Ottawa a probablement été la première agence à collecter des données sociodémographiques désagrégées de la population ottavienne ayant contracté le virus de la Covid-19. Il était clair selon les données que la communauté noire était disproportionnellement touchée par la pandémie. Les données étaient claires, on pouvait le voir – les chiffres étaient limpides. Mais pourquoi était-ce le cas? Qu’est-ce qui se cachait derrière ces données?

  1. L’importance des partenariats et des relations communautaires

Pour comprendre ce qui se cache derrière ces impacts, SPO s’est appuyé sur ses liens avec le PLIO et les groupes de la société civile pour comprendre ce qui menait à ces données. Grâce au travail du PLIO et d’autres, SPO a vu les liens avec l’injustice économique, les types de rôles disponibles pour les immigrants mettaient les personnes à un risque plus élevé. Les conditions dans les logements, les quartiers, la vie dans les abris, le travail dans les établissements de soins, la protection a mis du temps à arriver dans ces lieux. Le PLIO nous a toujours conseillé sur les problèmes et les solutions et cela a été très apprécié et bénéfique.

Ainsi les deux capacités dont disposait SPO étaient : 1) les données; 2) les relations. Ce sont deux éléments importants qui peuvent nous aider à mieux aller de l’avant.

  1. Prendre acte des leçons de la Covid pour élaborer des appuis et protections axés sur l’équité

Santé publique Ottawa s’est appuyée sur les données et les savoirs de la communauté rassemblés par le PLIO et d’autres partenaires pour élaborer sa réponse à la Covid et répondre aux problèmes. Les solutions issues de cette nouvelle compréhension comprennent :

  • Déplacer les centre de test et de vaccination plus près des personnes plus touchées – nous avons mis en place des cliniques de test mobiles, des cliniques de tests dans les quartiers clés, des cliniques sans rendez-vous, et des pôles de vaccination. SPO a été la première agence à utiliser les codes postaux pour prioriser la vaccination.
  • Mais avoir des services plus proches des personnes n’est pas assez! Par exemple, malgré nos efforts au début, les données ont montré des inégalités sévères en matière de vaccination. Nous nous attaquons à ces disparités grâce à nos équipes communautaires composées de personnel issu des communautés touchées. De cette façon, nous maximisons les chaines de communication des communautés pour faire de l’éducation sur la Covid. Avec les données, l’engagement communautaire et nos efforts, nous avons pu mitiger ces disparités dans les taux de vaccination. Le PLIO a joué un rôle important pour identifier les problèmes, trouver des solutions et mesurer si nous faisions des progrès ou non.

 

Quatre idées pour l’avenir

Le rôle des unités de santé publique est de mettre l’accent sur les problèmes en amont. Notre travail est de faire en sorte que tout le monde soit en santé en se préoccupant des conditions qui peuvent affecter la santé des personnes.

  • Un engagement envers l’équité

À SPO, nous voulons être une organisation qui apprend de la communauté et travaille avec la communauté. Nous sommes engagés à respecter les commentaires de la communautaires et à les considérer comme de vraies preuves et savoirs que nous utiliserons pour remplir efficacement notre rôle.

  • Transformer les pôles de vaccination en pôles de services de santé publique

Nous cherchons à utiliser les pôles de vaccinations créés en réponse à la pandémie comme lieux d’ancrage dans les quartiers pour offrir plus de services sur une base régulière – des services comme du counseling en santé mentale et de l’appui pour les addictions.

  • Améliorer l’accès aux soins primaires

Nous avons vu que de nombreux nouveaux arrivants n’avaient pas accès à un médecin de famille. Nous nous demandons comment on peut améliorer l’accès aux soins de santé? Que pouvons-nous faire à partir des forces de la communauté, sachant que de nombreuses forces sont ignorées? À l’avenir, nous nous appuierons et maximiserons les appuis par les pairs dans la planification des services et l’engagement communautaire pour répondre aux problèmes.

  • Données désagrégées et engagement communautaire continu

Nous devons trouver les moyens de mesurer si nous faisons bien notre travail en matière d’équité et nous devons le faire avec la communauté sinon nous stigmatiserons les communautés ayant des résultats plus faibles. Le PLIO a joué un rôle instrumental pour identifier les besoins et ensuite pour mesurer si nous faisons des progrès.

Nous explorons l’idées de créer des tableaux de bord de donnés sur des problèmes de santé spécifiques comme la santé mentale et les addictions par exemple, mais nous savons que nous devons faire ça de façon à ce que la communauté comprenne. En lien avec ça, nous devons harmoniser comment les données sociodémographiques sont collectées au niveau des systèmes provinciaux. Une des solutions proposées en Ontario est d’avoir les données incluses dans la carte de santé provinciale, ainsi il serait plus facile d’évaluer les trajectoires des personnes et leur accès au système de santé.