Le séminaire de la SAO sur la nutrition et la santé des femmes immigrantes était un pas dans la bonne direction pour réduire l’écart entre les chercheurs en milieu…

Joséphine Etowa
Professeure agrégée , École des sciences infirmières, Université d'Ottawa
Notre atelier de la SAO 2014 a contribué de manière considérable à dynamiser l’action sur la question de l’équité en connectant des professionnels qui autrement…

Yumi Kotani
Gestionnaire, Projet Équité d’Ottawa
Le Centre de services communautaires chinois d’Ottawa est tellement heureux de s’être joint à la table sectorielle sur la santé et le bienêtre du PLIO. Il est clair…

Wendy Tang, Centre de services communautaires chinois d’Ottawa
Le travail et l’expertise que le PLIO apporte à notre communauté est si important que cela nous aide à construire des ponts et à briser les silos. Je suis impatient…

Jim Watson, Maire d’Ottawa
La SAO permet aux participants de sentir qu’ils font partie de la collectivité et elle permet à la collectivité d’améliorer sa capacité d’attraction et de rétention…

Caroline Andrew
Prefesseur, Université d'Ottawa
Historiquement, les immigrants ont toujours joué un rôle important à Ottawa. Ils participent à notre prospérité économique, diversifient notre culture et contribuent…

Jim Watson
Maire d'Ottawa
La Ville d’Ottawa continuera à jouer un rôle prépondérant pour la mise en œuvre de la Stratégie pour l’immigration à Ottawa, tout comme pour la fondation du PLIO.  

Steve Desroches
Conseiller municipal et maire suppléant d’Ottawa
Je suis très impressionnée par le niveau d’énergie et l’engagement des intervenants autour de la table et j’ai hâte de prolonger la collaboration entre le PLIO et…

Marcela Tapia
Santé publique d’Ottawa
J’ai été heureuse de voir une programmation relative à l’intégration du territoire algonquin et à la culture autochtone dans le cadre de la SAO 2014. Veuillez…

Linda Manning
Agrégée supérieure, Université d'Ottawa
Le Conseil du PLIO est déterminé à jouer un rôle de premier plan. En quelques années, nous avons mis de l’avant une vision et des priorités communes, et nous en sommes…

Salimatou Diallo
Vice-président, Conseil du PLIO;, Assemblée de la francophonie de l’Ontario

« Teyze » Murielle

5 MurielleDans la culture turque, le terme « teyze » signifie une tante incroyable, une sorte de mère de substitution.

Omer Livvarcin est arrivé de Turquie à Ottawa en septembre 2016 avec son épouse et ses deux fils, il ne savait pas encore que Murielle allait devenir une « teyze ».

« Nous avons d’abord emménagé dans une maison vide » raconte Omer. « Un courriel a été envoyé à un réseau de personnes qui aident les immigrants, et très rapidement Murielle est arrivée à notre porte, avec des meubles, des ustensiles de cuisine, et d’autres choses. »

« En dehors de ces aspects matériels, Murielle démontre surtout beaucoup d’empathie pour nous » ajoute Omer. « À chaque fois qu’elle parle avec mon épouse, ça leur remonte le moral. Murielle rit avec nous, pleure avec nous. Elle nous a motivés pour trouver des emplois, améliorer notre anglais, apprendre le français, tout ça pour que nous puissions faire partie de cette fantastique société canadienne. »

Murielle est une femme humble qui a passé la soixantaine. Après avoir pris sa retraite suite à 28 ans de carrière comme infirmière, elle a commencé à faire du bénévolat au Centre catholique pour immigrants il y a une vingtaine d’années avec son mari, qui est décédé il y a huit ans. « Je n’oublierai jamais la première famille que j’ai aidée, » dit Murielle. « Ils avaient échappé au génocide rwandais et ils avaient peur de sortir de chez eux craignant d’être tués. »

Au fil des années, il y a eu d’autres familles, de la République démocratique du Congo, du Burundi et d’autres pays déchirés par la guerre. Parfois les relations ont duré plus de cinq ans et son rôle a varié allant d’un rôle formel pour régler un problème particulier à de simples interactions sur Facebook.

« Cela me remplit de fierté de voir à quel point ces familles sont dignes et résilientes et de suivre les petits pas qu’elles font au début et comment cela mène à de vrais progrès », ajoute Murielle.

Elle a même encouragé la famille Livvarcin à faire de bénévolat pour un établissement de soins de longue durée dans leur quartier. « Nous avons pu profiter du Canada et nous voulions redonner », explique Omer. « Le bénévolat n’est pas aussi courant en Turquie, et cela nous donne l’occasion de montrer notre appréciation à notre nouvelle communauté. »

Murielle insiste sur le fait que donner n’est pas un processus unidirectionnel. « J’ai trois filles et maintenant j’ai l’impression que j’ai deux fils, Omer et un autre nouvel arrivant turc », explique-t-elle. « Ces familles me donnent tellement d’amour et de confiance. »

Murielle a permis à la famille Livvarcin de se sentir acceptée à Ottawa, en montrant du respect pour leur culture, en leur apportant un gâteau aux bananes spécial pour le Ramadan. Quelque chose qu’une « teyze » ferait.