La collectivité dans son ensemble, y compris les immigrants, profite du travail du PLIO. En peu de temps, nous avons semé ensemble des graines pour le développement d’Ottawa.

Dick Stewart
Conseil du PLIO
Le Centre de services communautaires chinois d’Ottawa est tellement heureux de s’être joint à la table sectorielle sur la santé et le bienêtre du PLIO. Il est clair…

Wendy Tang, Centre de services communautaires chinois d’Ottawa
Les immigrants sont essentiels pour Ottawa. Il est crucial de reconnaître leur contribution à notre vitalité culturelle et économique.

Jessica Brichta
Le Conference Board du Canada
J’ai été heureuse de voir une programmation relative à l’intégration du territoire algonquin et à la culture autochtone dans le cadre de la SAO 2014. Veuillez…

Linda Manning
Agrégée supérieure, Université d'Ottawa
Nous sommes très heureux d’avoir réalisé le rapport Le cout de renonciation de ne pas investir dans les services d’interprétariat – c’est tellement important de…

Hindia Mohamoud, directrice, PLIO
Notre atelier de la SAO 2014 a contribué de manière considérable à dynamiser l’action sur la question de l’équité en connectant des professionnels qui autrement…

Yumi Kotani
Gestionnaire, Projet Équité d’Ottawa
Le séminaire de la SAO sur la nutrition et la santé des femmes immigrantes était un pas dans la bonne direction pour réduire l’écart entre les chercheurs en milieu…

Joséphine Etowa
Professeure agrégée , École des sciences infirmières, Université d'Ottawa
Notre partenariat avec le PLIO est d’importance cruciale pour assurer la réussite de nos clients. La participation du PLIO a dynamisé nos projets.

Ying Xie
Gestionnaire, Ottawa Chinese Community Services Centre
Le PLIO contribue à regrouper et à partager des ressources limitées en maximisant l’effet d’une approche collective dans le domaine de l’enseignement.

Walter Piovesan
Directeur adjoint en éducation, Ottawa Carleton District School Board
Le travail et l’expertise que le PLIO apporte à notre communauté est si important que cela nous aide à construire des ponts et à briser les silos. Je suis impatient…

Jim Watson, Maire d’Ottawa

Un étudiant aide des nouveaux arrivants de Syrie à s’adapter à la vie à Ottawa

3 AaronQuand les jumeaux adolescents syriens, Chabel et Johny Dawhari sont arrivés à Ottawa en février 2016, ils ont été frappés par le froid intense et s’inquiétaient de ce que l’avenir leur réservait.

Cinq ans plus tôt, ils ont fui leur pays, la Syrie, déchiré par la guerre avec leur frère ainé et leurs parents pour Beyrouth au Liban. Ils se retrouvaient encore dans un nouveau pays, se sentant quelque peu perdus et dans une situation précaire.

Débuter dans une nouvelle école au milieu d’année scolaire serait difficile et déroutant pour tout adolescent, encore plus pour les jumeaux Dawhari pour qui le contexte était nouveau et qui ne connaissaient pas le système scolaire dans lequel ils se retrouvaient. Un de leurs enseignants de 8e année à l’École secondaire catholiqueFranco-Cité a remarqué leur dilemme et leur a trouvé un autre jeune élève de leur âge pour les aider, Aaron Kabemba, grâce au programme d’appui des nouveaux arrivants (PANA).

Aaron était déjà passé par là auparavant, lui qui est venu comme réfugié de la République démocratique du Congo. Maintenant, il était prêt à aider les autres à faire face aux mêmes inquiétudes qu’il avait connues quand il était arrivé à Ottawa une année plus tôt.

Le grand sourire et l’amitié facile d’Aaron étaient exactement ce dont les jumeaux avaient besoin. « C’était un peu dur d’arriver ici, dans ce climat froid et sans amis » raconte Johny. « Nous ne connaissions même pas les affaires de base, comme prendre le bus, et Aaron nous a tendu la main » ajoute-t-il.

Aaron, qui durant le premier semestre était avec les garçons dans cinq de leurs six classes, est devenu une influence positive, les aidant avec les cours et répondant à leurs questions quotidiennes. « Le premier jour où nous avons rencontré Aaron, c’était l’heure du dîner et il a pris le temps de nous expliquer tout ce que nous ne comprenions pas », raconte Chabel. « Maintenant, non seulement nous étudions ensemble, mais nous mangeons ensemble, et socialisons après l’école. Aaron n’est pas seulement notre meilleur ami, il est comme notre frère! »

Imad Dawhari, le père des garçons réitère la valeur de cette nouvelle amitié. « Ma famille a traversé tellement d’épreuves qu’il aurait été difficile pour mes fils de s’ajuster sans Aaron à leurs côtés. »

Chabel est fier d’être un  «nouvel arrivant», un terme qu’il préfère de beaucoup à celui de «réfugié». Il reconnaît l’importance de s’intégrer à tous les aspects de la vie au Canada. « Au début, nous avons rencontré quelques amis à l’école qui venaient du Liban » dit Chabel. « Le problème c’est que nous parlions qu’en arabe avec eux. Aaron nous aide donc avec notre français et c’est très important pour nous. »

Quand Aaron a déménagé à Ottawa en 2015, il avait deux cousins qui l’ont aidé à s’ajuster. « J’ai eu une expérience similaire à celle de Johny et Chabel, et je suis tellement content de pouvoir aider d’autres nouveaux arrivants », mentionne Aaron. Il croit que les bénéfices de cette nouvelle amitié sont réciproques de plusieurs façons. « Je me sens autant comme si je faisais partie de leur famille qu’ils font partie de la mienne. Maintenant j’apprécie même la cuisine syrienne et j’apprends à parler arabe! »

Comme tous les autres adolescents, quand ils ne sont pas occupés avec leurs devoirs, le trio s’amusent en jouant à des jeux vidéo et au soccer, ou en partageant des blagues sur leurs téléphones. Alors que les examens approchent, ils ont hâte de passer les vacances d’été, ensemble, comme nouveaux amis.