J’ai été heureuse de voir une programmation relative à l’intégration du territoire algonquin et à la culture autochtone dans le cadre de la SAO 2014. Veuillez…

Linda Manning
Agrégée supérieure, Université d'Ottawa
Le travail et l’expertise que le PLIO apporte à notre communauté est si important que cela nous aide à construire des ponts et à briser les silos. Je suis impatient…

Jim Watson, Maire d’Ottawa
Le PLIO contribue à regrouper et à partager des ressources limitées en maximisant l’effet d’une approche collective dans le domaine de l’enseignement.

Walter Piovesan
Directeur adjoint en éducation, Ottawa Carleton District School Board
Le Centre de services communautaires chinois d’Ottawa est tellement heureux de s’être joint à la table sectorielle sur la santé et le bienêtre du PLIO. Il est clair…

Wendy Tang, Centre de services communautaires chinois d’Ottawa
Nous sommes très heureux d’avoir réalisé le rapport Le cout de renonciation de ne pas investir dans les services d’interprétariat – c’est tellement important de…

Hindia Mohamoud, directrice, PLIO
Les immigrants sont essentiels pour Ottawa. Il est crucial de reconnaître leur contribution à notre vitalité culturelle et économique.

Jessica Brichta
Le Conference Board du Canada
Je suis très impressionnée par le niveau d’énergie et l’engagement des intervenants autour de la table et j’ai hâte de prolonger la collaboration entre le PLIO et…

Marcela Tapia
Santé publique d’Ottawa
Notre partenariat avec le PLIO est d’importance cruciale pour assurer la réussite de nos clients. La participation du PLIO a dynamisé nos projets.

Ying Xie
Gestionnaire, Ottawa Chinese Community Services Centre
Le Conseil du PLIO est déterminé à jouer un rôle de premier plan. En quelques années, nous avons mis de l’avant une vision et des priorités communes, et nous en sommes…

Salimatou Diallo
Vice-président, Conseil du PLIO;, Assemblée de la francophonie de l’Ontario
Le Canada a été façonné par des gens venus des quatre coins du monde pour bâtir ce pays. La Semaine d’accueil à Ottawa offre une plateforme aux résidents d’Ottawa…

Alex Munter, président du Conseil du PLIO et président-directeur général du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario et Centre de traitement pour enfants d’Ottawa.

« Teyze » Murielle

5 MurielleDans la culture turque, le terme « teyze » signifie une tante incroyable, une sorte de mère de substitution.

Omer Livvarcin est arrivé de Turquie à Ottawa en septembre 2016 avec son épouse et ses deux fils, il ne savait pas encore que Murielle allait devenir une « teyze ».

« Nous avons d’abord emménagé dans une maison vide » raconte Omer. « Un courriel a été envoyé à un réseau de personnes qui aident les immigrants, et très rapidement Murielle est arrivée à notre porte, avec des meubles, des ustensiles de cuisine, et d’autres choses. »

« En dehors de ces aspects matériels, Murielle démontre surtout beaucoup d’empathie pour nous » ajoute Omer. « À chaque fois qu’elle parle avec mon épouse, ça leur remonte le moral. Murielle rit avec nous, pleure avec nous. Elle nous a motivés pour trouver des emplois, améliorer notre anglais, apprendre le français, tout ça pour que nous puissions faire partie de cette fantastique société canadienne. »

Murielle est une femme humble qui a passé la soixantaine. Après avoir pris sa retraite suite à 28 ans de carrière comme infirmière, elle a commencé à faire du bénévolat au Centre catholique pour immigrants il y a une vingtaine d’années avec son mari, qui est décédé il y a huit ans. « Je n’oublierai jamais la première famille que j’ai aidée, » dit Murielle. « Ils avaient échappé au génocide rwandais et ils avaient peur de sortir de chez eux craignant d’être tués. »

Au fil des années, il y a eu d’autres familles, de la République démocratique du Congo, du Burundi et d’autres pays déchirés par la guerre. Parfois les relations ont duré plus de cinq ans et son rôle a varié allant d’un rôle formel pour régler un problème particulier à de simples interactions sur Facebook.

« Cela me remplit de fierté de voir à quel point ces familles sont dignes et résilientes et de suivre les petits pas qu’elles font au début et comment cela mène à de vrais progrès », ajoute Murielle.

Elle a même encouragé la famille Livvarcin à faire de bénévolat pour un établissement de soins de longue durée dans leur quartier. « Nous avons pu profiter du Canada et nous voulions redonner », explique Omer. « Le bénévolat n’est pas aussi courant en Turquie, et cela nous donne l’occasion de montrer notre appréciation à notre nouvelle communauté. »

Murielle insiste sur le fait que donner n’est pas un processus unidirectionnel. « J’ai trois filles et maintenant j’ai l’impression que j’ai deux fils, Omer et un autre nouvel arrivant turc », explique-t-elle. « Ces familles me donnent tellement d’amour et de confiance. »

Murielle a permis à la famille Livvarcin de se sentir acceptée à Ottawa, en montrant du respect pour leur culture, en leur apportant un gâteau aux bananes spécial pour le Ramadan. Quelque chose qu’une « teyze » ferait.