Relever le défi de trouver un premier emploi
Emmanuel Israel, originaire du Nigeria, est arrivé à Ottawa en 2012, après avoir étudié à Chypre pendant cinq ans.
Quand il a commencé sa maitrise en éducation à l’Université d’Ottawa, ce jeune homme à la voix douce ne connaissait personne en ville et devait se trouver un emploi.
Il s’est rendu au Centre de services communautaires de Vanier où il a rencontré Jo-Annie Castonguay, une employée des services d’emploi Ontario. « Jo-Annie m’a aidé à comprendre les barrières qui existaient pour trouver un emploi et m’a expliqué comment les surmonter » raconte Emmanuel.
Au début, cette employée énergique et sociable a interagi de façon informelle avec Emmanuel, puis elle l’a inscrit formellement comme client quand son statut d’immigration a changé. « Il n’y a pas vraiment de type spécifique de client ou de situation dans mon travail », précise Jo-Annie. « Emmanuel a été un client vraiment facile à aider car il a une bonne présentation et il avait juste besoin d’encouragement et de soutien moral. »
« Jo-Annie a vraiment tout fait pour m’aider pendant près de trois ans », dit Emmanuel. « Elle est amicale et aime beaucoup plaisanter, ce qui m’a mis à l’aise, mais le plus important c’est qu’elle est devenue mon porte-parole. »
Pour Jo-Annie c’est très important de connaître ses clients en tant que personnes afin de mieux les aiguiller vers d’autres services dans la communauté. Cette familiarité contribue aussi à leur intégration sociale comme nouveaux arrivants. « J’essaye d’en faire un peu plus pour tous mes clients, y compris Emmanuel », ajoute Jo-Annie. « Je l’ai référé à d’autres services qu’il ne connaissait pas. Je lui ai répété qu’il pouvait réussir et qu’il ne devait pas laisser tomber. »
Jo-Annie l’a aussi aidé avec des aspects pratiques, comme améliorer son CV et écrire des lettres de motivation; elle lui a aussi envoyé de nombreuses offres d’emploi. Elle l’a même encouragé à changer sa photo sur son profil Linkedln et à apprendre le français. « C’est très important pour les immigrants, qui représentent environ 70% de mes cas, de comprendre que toutes ces étapes font une différence à la fin », fait remarquer Jo-Annie.
Au début Emmanuel a trouvé un emploi pour six mois à Montréal. Une fois ce contrat terminé, il est revenu à Ottawa – la ville qu’il adore – et a très vite été embauché dans un café.
Emmanuel a un grand sourire au moment d’annoncer une bonne nouvelle – il démarre un emploi à temps plein au gouvernement fédéral dans une semaine! Cela n’aurait pas été possible sans l’aide de Jo-Annie.